Je suis un provençal, viscéralement attaché à ma région et à sa culture. J'habite sur le versant sud d'un massif, très tendance chez les parisiens, mais qui est pour nous un terroir. Le Luberon. La vigne colonise les côteaux, la pomme de terre, le melon, et quelques cultures maraîchères se nourissent des terres limoneuses du lit de la Durance. Nos chevaux supportent les ardeurs du soleil d'été et les rigueurs d'hiver plus rigoureux que ne l'imagine les gens du nord.
Le Nord pour nous c'est le péage d'Avignon nord. Le Rhône prends sa source quelques part audelà de ce confin septentrional. Il parait même qu'il y a un département qui a eu l'audace et l'idée saugrenue de prendre le nom de celui qui serre affectueusement dans ses bras la Camargue chère au coeur des provençaux.
Mais la Camargue c'est une autre histoire, nous en reparlerons.