Yostap.
C'est vrai.
Mais dans ce cas on a à faire au génie équestre. Le général Watel ne disait -il pas lorsqu'il désirait faire changer de pied à son cheval : "J'y pense et cela suffit" Evidemment la demande était sur un cheval rompu à ce genre d'exercice. Je dis la demande car la pensée du général était assortie certainement d'un infime changement d'attitude que seul le cheval pouvait percevoir. Le cheval attendait l'ordre, il n'était là, à ce stade, pas question d'anticipation même si quelques observateurs pouvaient l'imaginer. Il est question ici de poussées, de pression ou d'ondes dynamiques reçues par le cybernétique, musculature profonde trés inervée, qui permet au cheval de mesurer la volonté de son cavalier et de donner suite à ses imperceptibles changements d'attitude. C'est par nos attitudes que l'on parle à l'intelligence du cheval (BAUCHER). Evidemment pour ne pas provoquer une anticipation, il faut que le cavalier se synchronise avec les mouvements du cheval, qu'il se centaurise en quelque sorte, alors l'animal sera capable de déchiffrer toute modification posturale dés qu'elle est à l'origine d'une modification des forces de contact au travers des surfaces d'échanges entre le cheval et son cavalier.